Quand on partage un bien immatériel, on le multiplie Idriss Aberkane
Proche de la thèse théologique de la multiplication des pains par le Christ, l’économie de la connaissance crée de la richesse partagée à mesure qu’elle se transfère d’humain à humain. C’est à dire que quand je transfère de la connaissance à une autre personne, elle s’enrichit de cette nouvelle connaissance sans que moi-même je perde de la connaissance.
La connaissance est donc un gisement de richesse infinie. La bonne nouvelle est que nous n’avons jamais autant produit de connaissances (richesses) qu’aujourd’hui. La nouvelle moins flatteuse est que nous produisons plus de connaissances que nous pouvons en transférer, c’est à dire que le ratio entre la production et l’apprentissage est déséquilibré : on ne peut tout apprendre tout de suite.
Vous comprendrez pourquoi le développement des neurosciences ainsi que les expérimentations sur les nouvelles modalités pédagogiques destinées à nous faire apprendre et retenir mieux et plus, sont autant de nouvelles voies destinées à optimiser le transfert de connaissances. Car l’enjeu est planétaire : si nous trouvons des systèmes de transfert de connaissances efficients (en terme de rétention et de rapidité) c’est la richesse humaine mondiale qui va croître et les inégalités qui vont diminuer. Ce tableau (peut-être utopique, j’en conviens) aura pour conséquence de mettre en oeuvre l’intelligence collective globalisé où 1+1 font 3 (voir vidéo ci-dessous). Je vous laisse d’ailleurs avec Idriss Aberkane qui m’a inspiré cet article.