Et bien non ! Une récente étude de l’Institut Pasteur, du CNRS et des universités de Cambridge et Partis Diderot démontre que la lecture des émotions dépend certes, de notre éducation et de notre environnement, mais également de nos gènes. Il y notamment un gène qui serait “responsable” de notre degré de compassion et de bienveillance vis à vis de l’autre. Les femmes en seraient bien pourvues, ce qui expliquerait, à mon sens, leur plus grande capacité d’empathie, dans le cercle professionnel ou dans la sphère familiale.
Rassurez-vous, tout le monde fait preuve d’empathie. J’ai appris au cours de ma lecture qu’il faut distinguer l’empathie cognitive (reconnaître les sentiments de l’autre) et l’empathie affective (apporter une réponse émotionnelle adaptée). Force est de constater que, bien souvent, nous savons reconnaître les sentiments mais que, parfois, nous ne savons pas trop comment les accueillir. Dans une situation de stress ou de tristesse de l’autre, nous savons tous plus ou moins décoder la situation mais nous n’avons pas tous le même potentiel pour apporter du réconfort et de la bienveillance : les relations avec nos enfants en sont le parfait exemple 🙂
Je vous invite donc à lire cet article très intéressant sur la place de la biologie dans l’empathie.