À partir de combien de créations ou reprises d’entreprise devenons nous un serial entrepreneur ? Les élèves de Jacob Abbou à HEC se sont arrêtés à 100 sociétés quand ils ont voulu comptabilisé le nombre d’aventures entrepreneuriales de ce self made man.

Jacob Abbou a une vision bien précise de comment faire du business : son sens du commerce, son pragmatisme aiguisés par une expérience hors norme lui confèrent aujourd’hui un bagage rare qu’il n’hésite pas à transmettre.

Il est difficile de pouvoir résumer son propos tant il est riche. Je vous livre 2 de ses idées qui m’ont particulièrement marqué :

« Si c’est l’argent qui fait vendre une idée, c’est que l’idée n’est pas bonne ».

Effectivement, l’argent ne doit pas être un pré-requis au développement d’un business. Sans le dire ainsi, Jacob Abbou tord le cou au modèle dominant des startups qui courrent inlassablement vers la levée de fonds. En effet, une récente étude portant sur les startups de Station F démontre que la principale préoccupation des startups est de lever des fonds…. avant même de trouver de nouveaux clients (il n’y a que moi que cela étonne ?).

 

D’ailleurs, en ce qui concerne la levée de fonds, Jacob Abbou a toujours privilégié une approche plus proche du marché :

« Pourquoi lever chez des investisseurs alors que l’on peut lever chez des clients ? L’argent le moins cher est celui du client »

Il est vrai que la logique est implacable. Le meilleur investisseur d’une entreprise, ce n’est pas un fond d’investissement ou un Business Angel, c’est bien le client. Certains VC (Venture Capital) américains ne s’y trompent pas : ils demandent souvent à des startups en phase d’amorçage (early-stage) de tester leur marché sur des plateformes de financement participatif tel Kickstarter. Ainsi, les startups valident leur proposition de valeur directement sur le marché. CQFD.

Pour la suite, je vous laisse écouter les 2 excellents podcasts où Jacob Abbou partage ses expériences : une bonne formation business en accéléré.