Au contraire de la logique causale, qui cherche avant tout les moyens nécessaires à un objectif prédéfini, la logique effectuale part des moyens mis à disposition. Cela revient à n’espérer que de soi-même sans attendre quelconque moyen extérieur pour réussir.

Plutôt que d’estimer les profits potentiels, la logique effectuale calcule les pertes acceptables, celles que vous êtes prêt à perdre (argent, temps, opportunités….) pour votre projet. Ce raisonnement permet d’être mentalement confortable pour entreprendre en connaissant les risques de pertes, déjà arbitré au démarrage du projet.

La logique effectuale, popularisée dans le monde entrepreneurial, a beaucoup à nous apprendre dès que l’on mène un projet. Elle pousse à ne pas perdre de temps dans la prédiction ou la planification mais au contraire a mobiliser ses propres forces afin de construire la route (souvent sinueuse de son projet).

Si vous souhaitez creuser le sujet, je vous invite à lire le blog ou le livre de Philippe Silberzhan, spécialiste français de l’effectuation.